Cette campagne est close.
Algérie : nouvelles attaques du gouvernement contre un syndicat indépendant du secteur de l’énergie
En partenariat avec IndustriALL, l'Union Internationale des Travailleurs de l'Agro-alimentaire, l'Internationale des Services Publics et la Confédération Syndicale Internationale. |
Le gouvernement algérien a intensifié son offensive contre le Syndicat National Autonome des Travailleurs de l’Électricité et du Gaz, SNATEGS, une organisation indépendante qui syndique les travailleur-euse-s de SONELGAZ, la compagnie nationale du secteur de l’énergie. Pour avoir exercé leurs droits fondamentaux, des centaines de membres, de délégué-e-s et de responsables syndicaux-ales ont été licencié-e-s, harcelé-e-s et poursuivi-e-s sur la base de fausses accusations. En mai de cette année, le gouvernement a révoqué le statut légal du SNATEGS et condamné son président, Raouf Mellal, à six mois de prison ferme pour avoir dénoncé la corruption et des surfacturations pratiquées par l'entreprise publique pendant près d'une décennie auprès de quelque millions de foyers algériens.
Aujourd’hui, le gouvernement tente de faire disparaître le syndicat. Le 3 décembre, le ministère du Travail a annoncé que le SNATEGS avait tenu une réunion en vue de sa dissolution volontaire ! Or, aucune réunion habilitée à prendre ce genre de décision n’a eu lieu et selon les statuts de l’organisation, seul un congrès national est autorisé à procéder à une telle démarche.
Le SNATEGS continue toutefois à exister et à se battre et il a besoin de votre soutien. Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer un message aux autorités algériennes, leur demandant de mettre un terme aux attaques contre le SNATEGS, de respecter les droits et le statut légal de ce syndicat, d’abandonner toutes les poursuites contre Raouf Mellal et les autres membres et responsables syndicaux, engagées uniquement comme mesure de représailles pour leur engagement syndical, et enfin de réintégrer tous ceux et toutes celles qui ont été licencié-e-s pour leurs activités syndicales et pour avoir exercé leurs droits.